La carotte, reine du bêta-carotène, est l’alliée de notre santé – La Baule, Guérande, Pornichet, Saint Nazaire…
La carotte est riche en pectine, une fibre qui n’agresse pas la muqueuse digestive. Crue, elle protège le coeur. Une étude américaine a montré que la consommation quotidienne de 200gr de carottes crues fait baisser le mauvais cholestérol (le LDL qui en excès bouche les artères) de 11%. On connaissait déjà un tel résultat avec les pommes : la pectine, comme d’ailleurs d’autres fibres, piège une partie des graisses présentes dans les repas et les empêche d’être assimilées.
Après les carottes primeurs, d’avril à juin, si moelleuses, vendues en bottes avec leurs fanes, vient la période des carottes « de saison ». Poussées en pleine terre, on les récolte à maturité, au meilleur de leur teneur en vitamines et minéraux. Dès l’automne, on passe aux carottes de conservation qui demandent une cuisson un peu plus longue.
Quand on peut, autant les acheter Bio : les légumes racines absorbent beaucoup de nitrates présents dans les sols.
On la mange comment ?…
En jus, à la centrifugeuse, mariée avec de la tomate, du céléri, de l’orange ou de l’abricot.
Rapée, assaisonnée d’huile d’olive, relevée de persil ou de ciboulette, de noix ou de fromage de chèvre. Un jus de citron lui évite de noircir.
Cuite à la vapeur, avec une noix de beurre
Mijotée avec de la viande, ou en garniture : macédoine, jardinière ou julienne.
En dessert : « carrot cake » américain ou kuffi indien (cuite dans du lait sucré avec des fruits secs et des épices).